Présentation du livre
“Master C.V.V. - May Call Vol. 2”
de K. Parvathi Kumar
Il y a un chemin pour comprendre la synthèse de l'existence quand on se rappelle la conscience de l'existence, quand nous travaillons en conscience de l'existence, dormons en conscience de l'existence, il y a alors une existence continue dont on fait l’expérience au travers de tout. Nous devrions nous rappeler qu'il y a seulement une existence et rien d'autre.
Depuis 1988, le Maître K.P.K. transmet en Occident les énergies du Maître C.V.V. et les énergies de synthèse les jours du MAY CALL DAY. Les messages du May Call du Maître K.P.K. représentent les enseignements du Maître C.V.V. Ils vont être donnés brièvement ici comme un premier pas de ses enseignements.
Contenu : Introduction ; Synthèse de l'existence ; Discipulat ; Vis chaque minute avec joie ; Le livre vivant ; Fais confiance à l’Enseignant du monde ; Vivre dans le présent ; Être impersonnel ; JE SUIS Chacun ; Observe tes idées ; Aucun Motif-, aucune personne-, aucun plan de pensée ; La fraternité ; Apprends comment on pense ; Le sentier du retour ; Le processus de distillation ; Le maître CVV prépare et propose ; La signification des énergies masculines et féminines ; Être normal est spirituel ; Rencontre des plans ; Invocation.
Edition en anglais, 2007, € 19
Dhanishta - The World Teacher Trust - Global, Einsiedeln, Suisse. ISBN: 978-3-9523145-7-9
Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais.
The World Teacher Temple / Dhanishta, Visakhapatnam, Inde, Mai 2005-2.
Copies : The World Teacher Trust-Global • Büelstrasse 17 • CH-6052 Hergiswil • Suisse
Echantillon de lecture:
Chap. 9 : Observe tes penséesSi nous ne voulons pas nous perdre en actions, nous devrions nous rappeler du « JE SUIS ». Lorsque nous nous rappelons à chaque minute du JE SUIS en nous, il y a alors à chaque fois une proposition dont nous reconnaîtrons le pourquoi. Nous saurons quand nous émergeons de notre propre proposition, et quand nous sommes en dehors de la forme de pensée. Si nous ne faisons aucun examen impersonnel de la proposition que nous recevons, la proposition nous emporte et nous emmène trop loin. Nous nous transformons en esclave de notre proposition. À chaque fois qu’une proposition vient, nous devrions examiner impersonnellement en quelle mesure la proposition est nécessaire. Tant que nous ne l’examinons pas, nous nous transformons en une partie de chaque proposition qui vient en dehors de nous. Pourtant si nous faisons impersonnellement un examen de la proposition, nous sommes en dehors du triangle de la pensée. Nous pouvons voir de façon impersonnelle si nous devons agir selon la proposition ou non. Si nous faisons cet exercice, beaucoup d'actions inutiles s'arrêteront au cours de trois à quatre ans.
Le Seigneur dit dans la Bhagavad Gita : « Une personne qui n'a pas été pas capable de lâcher les propositions personnelles ne peut être appelée Yogi. » Il dit : « Pour chaque action le début est la proposition. Il t'entraîne à l'action. Si la proposition est personnelle, l'action est orientée à un résultat. Si la proposition est impersonnelle, elle n'est pas orientée au résultat. » Nous avons donc la proposition, l'action et le but. C'est le triangle qui nous lie. Un Yogi est quelqu'un qui n'a aucune proposition personnelle. Plus les propositions personnelles cessent d'entrer dans notre pensée, plus nous reconnaissons l'existence.
Un disciple qui possédait une brasserie alla un jour à l'Ashram de Ramana Maharshi. Il alla vers Ramana Maharshi et lui demanda comment on réalise l'existence. Le maître lui dit : « arrête de brasser, » car nous brassons constamment beaucoup de pensées. Le disciple insatisfait de la réponse du maître, resta deux jours de plus à l'Ashram pour obtenir quelques autres instructions. Deux jours après, Il redemanda: « Maitre, donne-moi une technique pour la réalisation. » Le maître répéta : « arrête de brasser. » Si nous allons vers le maître et demandons comme on vit dans l'état de conscience , le maître répond : « arrête de brasser » ou « arrête de cuisiner ». Que veut-il dire quand il dit : « arrête de cuisiner »? Comment est-ce que nous pouvons vivre sans faire la cuisine et manger ? Le disciple resta encore deux autres jours et voulut alors savoir une toute dernière fois si le maître lui donnerait une meilleure instruction. Le maître lui dit à nouveau : « arrête de brasser, arrête de cuisiner. » Il ne comprit pas. Il se mit à penser que ce ne n’était pas un bon maître. Pourtant la phrase « arrête de brasser, arrête de cuisiner » continua à travailler dans sa pensée. Il commença à faire la cuisine sur la pensée « arrête de brasser, arrête de cuisiner » . Après 40 jours il comprit qu'il devait arrêter de réfléchir à beaucoup de choses. Plus tard il comprit qu'il devait observer son propre modèle de pensée comme il vient.
Plus nous observons le modèle de pensée, plus nous en sortons comme observateur. Si nous ne l'observons pas, nous sommes dedans. Parfois nous ne savons pas que nous sommes dedans. À chaque fois qu’une pensée est là et qu’elle n'est pas soumise à l'examen de conscience avant qu'on agisse selon elle, nous sommes dans la soupe. Le processus de l'action adroite commence par l'observation de la proposition. Fréquemment, nous ne le faisons pas. Au moment où nous n’observons pas nos pensées, le triangle nous tire dans des actions motivées personnelles. Au moment où nous sommes motivés par l'action personnelle, nous avons toutes les étapes : sympathies, aversions, déceptions, chance, déplaisir et ainsi de suite. Ici le maître CVV nous dit : « Apprend, si tu le peux, à rester impersonnel ». C’est la première et l'instruction fondamentale du maître. Il nous donne directement le pas au travers duquel nous pouvons couper toutes les actions inutiles. Le danger d’atterrir dans le triangle et dans les pentagones, d’être retourné alors au Makara et d’obtenir les réactions en chaîne, est ainsi éliminé directement à la racine. C'est la méthode du Verseau d'obtenir immédiatement la réalisation. Elle permet de parvenir directement à la réalisation.
L'existence et la conscience de l’existence sont communes à tous. Le lever au matin est commun à nous tous. Pourtant lorsqu’on vient à la pensée, chacun a des pensées différentes. Si nous nous rappelons constamment que la pensée devrait être coupée directement à l'état de sa formation, alors nous devenons tout à fait clairs dans notre proposition. C'est aussi la méditation donnée par le maître. Il ne recommande pas l'observation du prana ni même encore la récitation de Mantras. Il a seulement fait cette remarque: « pense à moi, ferme tes yeux et observe ce qui se passe à l'intérieur. Si tu as une pensée, observe la pensée, et si tu restes observateur de ta propre pensée tu apprendras à sortir des formes de pensées que tu reçois. » C’est ce que le maître nous a donné pour le pratiquer dans la méditation.