Présentation du livre
“Les enseignements de Kapila" (avant: Sankya - l'enseignement sacré)
de K. Parvathi Kumar
L’enseignement de la sagesse est issu de Kapila, le plus ancien des enseignements de la sagesse. Son étude et sa pratique libèrent l’homme d’une existence limitée – limitation par les pensées, opinions, désirs et sensations ainsi que par l’environnement. Il est , dans sa profondeur mis à égalité par rapport aux écritures sacrées comme la Bhagavad Gita, les Upanishades, les Brahma Sutras et même les Vèdes.
La sagesse de Kapila apparaît au troisième chant du Bhagavata Purana, écrit par Veda Vyasa, l’instructeur le plus important de la Grande Loge Blanche. Sa traduction en Télugu fut réalisée sous forme de poésie par le grand Maître Potanarya au 16ième siècle et le texte en prose provient du 20 ième siècle du Maître E.K. Cet ouvrage en anglais est basé sur l’ouvrage mentionné ci-dessus. Les termes mentionnés dans ce texte correspondent à la terminologie de Madame H.P. Blavatsky et Alice A. Bailey.
Le livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le « pourquoi » et le « comment » de la création.
Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais, allemand et espagnol.
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Echantillon de lecture:
Chapitre 7 : Le CheminExtrait: les enseignements essentiels de Kapila
1. Le mental possède la clé principale de la libération ou du conditionnement. Si tu as des désirs, cela crée le conditionnement. Il en est même ainsi lorsque tu souhaites la libération. Le désir de libération est également un désir. Lorsque tu ajustes ton mental sur la conscience universelle, le résultat est alors la libération.
2. Lorsque tu te nourris, la nourriture est alors intégrée au système. Elle perd son identité séparée et procure de l’énergie au corps. De même, l’âme individuelle peut être intégrée à l’âme universelle par le discipulat et perdre son identité égocentrique séparatrice. L’UN est reconnu en tout et il n’y en a pas d’autre.
3. Celui qui cherche la libération devrait oublier de la souhaiter. Il faudrait s’identifier avec l’UN en tout et s’ajuster à lui, tout en agissant en tant qu’épouse, enfant, frère, sœur, ami, époux, élève, maître. Si on est aligné de telle sorte, l’état libéré d’ ETRE est alors réalité. Lorsque l’on ne s’identifie pas de cette manière et ne s’aligne pas, le conditionnement est alors réalité. Celui qui essaie de fuir la relation terrestre afin de trouver la libération a été trompé et est prisonnier sans espoir. Il est comme celui qui cherche de l’eau dans un oasis.
4. La création, son processus, la naissance du système cosmique, solaire, planétaire, le naissance, la mort, les stades de la vie (en tant que bébé dans l’utérus, enfant, adolescent, personne âgée) sont les parties essentielles d’un grand jeu magnifique, issu d’une idée – exactement de même qu’une des nos idée se manifeste en une création, celle-ci venant de nous, par exemple comme l’idée de se marier.
5. Les scènes et les caractères dans le rêve semblent se différencier du rêveur. Dès que l’on sort d’un rêve, les caractères se perdent dans le rêveur. Lui seul reste l’Un. De même l’existence, par une juste compréhension de la sagesse est vécue comme Une, sans deuxième, lorsque la notion -ll y a là encore quelque chose - disparaît.
6. Les fleuves coulent avec une identité différente. Néanmoins lorsqu’ils coulent dans la mer, ils arrêtent d’exister et la mer reste. Celui qui est aligné sur l’Un, est libéré de l’état de séparation et vit comme partie de la conscience universelle.
Remarque, s’il te plaît, que ceci est différent de la conscience une. Il s’agit d’une partie, d’une forme au travers de laquelle la conscience illimitée agit. C’est ainsi qu’il en est avec un fils de Dieu ou un Maître de la sagesse.
7. Tant que l’on est dans le rêve, les évènements du rêve sont une expérience réelle. Ils deviennent irréels dès que l’on se réveille. Ainsi, pour celui qui s’éveille à la conscience universelle, les antagonismes de la vie cessent d’être réalité.
8. Au milieu de la masse corporelle, des sens, des sentiments, l’homme vit en tant qu’un. Le yogi vit de même en tant qu’un au milieu de l’univers.
9. Le Seigneur devrait être visualisé à l’intérieur comme à l’extérieur. La sensation que le Seigneur sans forme serait plus grand que le Seigneur avec une forme est ignorance. L’or à l’intérieur et l’or sans forme de l’anneau n’est que de l’or. Reconnais l’Un en visualisant l’Un dans la forme.
10. Pour reconnaître le Seigneur dans la forme, il est nécessaire de pratiquer la charité et les vertus, comme aide et service envers les autres êtres.
11. Vois dans celui qui te regarde l’Un. Regarde la lumière en tout. Communique avec la lumière pendant que tu communiques avec les autres. Ceci est le chemin sûr pour t’approcher du Seigneur et en faire l’expérience.
12. N’oublie pas que la croissance et le mouvement de tout ce qui est dans la création sont déterminées par le Seigneur. Personne ne peut aller au delà de cette loi dans la création car cela n’est pas différent du Seigneur. Le savoir est là, afin que la loi puisse être visualisée, et que les commandements et règles de la création puissent être visualisés comme le Seigneur.
13. Certains de ceux qui ont étudié les Vèdes commettent des actions de bonne volonté pour leur propre usage (et cherchent par là le salut). Ils sont conditionnés par leur propre personnalité. D’autres font des actes de bonne volonté, en y reconnaîssant le Seigneur. Ils sont libérés.