Présentation du livre

“Boutons de Sagesse”

de K. Parvathi Kumar

 

Le petit livret „Boutons de sagesse“(“Wisdom Buds”) contient sept conférences du Dr K. Parvathi Kumar sur sept thèmes à contenu spirituel qui ont été donnés à des occasions différentes. Les conférences sont courtes, cependant profondément efficaces. Lorsqu’elles font l’objet de contemplation, elles se développent en l’homme comme brillants lotus.

Contenu : L’Ile Blanche; L’Instructeur de Nouvel Age; Que le Christ revienne sur terre; Les enseignements de base de Lord Krishna; Le Chemin d’un développement par étapes ; Upanayam ; Le Rituel du Mariage.

The World Teacher Temple / Dhanishta, Visakhapatnam, India 1994.

Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais, allemand et espagnol.

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Echantillon de lecture:

L'Ile Blanche

L’Ile Blanche est merveilleuse en qualité et en forme. Elle porte en elle l’éclat divin et la splendeur. Elle est à jamais illuminée, éternelle et perpétuelle. Rien que de penser à l’Ile Blanche rend stable et agréable. La vision de l’île détruit à jamais le cycle de mort et de naissance. Les habitants de l’île vivent avec des corps de lumière rayonnante. Ils sont constamment occupés à exprimer le mot sacré, celui qui protège les mondes. Les rayons de l’amour et de la lumière forment les pierres et le mortier des résidences sur l’île. Le centre des sourcils chez l’homme est une reproduction de cet endroit sacré. Dans cet endroit il n’y a aucune différence entre les habitants et les résidences.

Les habitants de l’Ile Blanche ont des capacités très étendues et sont comblés. Ils jouissent du fruit de leur contentement comme conséquence du fait de n’avoir aucun désir. Même étant sans désirs, il n’y a pas de vide en eux, mais la plénitude. La liberté est leur mode de vie. Ils font l’expérience du monde des formes comme leurs propres formes et leurs pensées ne sont dirigées vers rien d’autre. D’autres ont des désirs et des exigences et font pour cette raison l’expérience du vide, c’est à dire le manque ce ce qu’ils désirent.

Le Seigneur du Plus Haut resplendit dans la pureté et dans un équilibre sans fin, intouché par trop ou trop peu d’activité. Leurs jardins, leurs parcs et les chemins portent la lumière verte de Mercure, alliée à un soupçon d’orange (Sri), l’embrasement d’une lueur dorée avec le centre bleu électrique, la circonférence (Ha) et la chaleur de la nature divine (Ri).

L’Ile Blanche majestueuse n’est pas un endroit ou un niveau dont on peut faire l’ascension. Elle se manifeste toujours là où l’on se trouve lorsqu’on a atteint « la propre identité avec celle de son environnement ». Elle est cachée partout dans le monde en tant que son plan de base et est la base rayonnante des mondes qui seront construits. Le son et la lumière sont liés entre eux dans leurs fonctions et une unité parfaite sur cette île. « La voix du silence » est toujours entendue dans tous les tons et le corps de lumière est perçu dans toutes les formes. L’île assure toujours la protection lorsque l’on pense à elle. Même lorsque les mondes sont complètement bouleversés, l’Ile sainte reste intouchée.

La réalité de „Un dans Tout“ et de „Tout dans Un“ s’est parfaitement manifestée sur cette île. La paire - subjectivité et objectivité – alors qu’elles coopèrent entre elles culmine dans l’existence de son centre. L’Ile du Bien-Être » est un autre nom pour cette île.

Les arbres de l’île portent des fruit en abondance à toutes les saisons. Ils offrent les fruits de l’expérience qui mènent à la fin des désirs. Ils sont appelés les arbres de la descendance. Ils donnent des fruits pendant tous les douze mois et les six saisons et reçoivent de cette manière pour toujours la création. Celui qui cherche refuge sous les arbres est comblé de croissance et de plénitude . Il n’y a pas d’autres arbres sur cette île.

La beauté époustouflante du temps peut être vécue dans ce pays mystérieux. Le temps est une présence éternelle, libre d’avenir et de passé. Les habitants vivent dans le présent éternel. Ils n’ ont pas de souvenir du passé et pas d’attente envers l’avenir. Le passé et le futur culminent dans le présent. C’est un état d’« être » sans souvenir ni attente. Les fleurs du jardin répandent le parfum du présent. Les habitants bénis respirent le parfum et ressentent le nectar qui se répand des fleurs comme miel.

Comblés et imprégnés de l’expérience de la présence éternelle, les habitants sont absorbés à raconter l’histoire de « Celui à huit syllabes » (Narayana, Christna). Ces expressions sacrées s’expriment elles-mêmes par eux, alors qu’ils se trouvent dans un état d’expérience pure. La sensation même de faire une telle expérience disparaît. Dès qu’ils ressentent qu’ils font l’expérience de « Celui à huit syllabes »), les sensations disparaissent. Lorsqu’il n’y a plus de sensations ils restent dans l’expérience !

Les oiseaux de cette île chantent des sons de vie musicaux. Le déploiement rythmique de la musique semble tenir en équilibre les sons semences involutionaires et évolutionnaires de Ham et Som. Les hommes et femmes marchent par deux comme des amis. Ils ne sont pas soumis au désir. Le désir craint d’intimider leur état d’être en tant qu’amis. Ils vivent dans un parfait état de yoga.

Les habitants de l’île volent. Leurs corps qui sont formés de tissus de lumière forment leurs corps de vol. La masse de leur corps est au delà de toute masse. Ils s’étirent et se resserrent. Ils deviennent plus légers et plus lourds. Ils sont élastiques comme le plastique et transparents comme le verre. Pour eux il n’y a pas de différence entre leurs corps et le niveau de leur existence. Les corps ne sont que des porteurs qui servent à simplifier leur contemplation sur le plan - un autre nom pour le Seigneur

Il n’y a pas de place sur cette île pour ceux qui sont indifférents à la conscience universelle et à son unité, ceux qui s’intéressent à autre chose, ceux dont les oreilles sont ouvertes à la critique, ceux qui sont impurs en pensée, sens et corps.

Même ceux qui sont disciplinés et s’y connaissent bien dans les écritures du Soi universel ne peuvent pas entrer sur l’île en raison de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. De même celui qui juge n’est pas apte à vivre sur l’île. De même ceux qui ont un amour-propre très élevé ne sont pas aptes parce qu’ils restent coincés dans leur personnalité. Bien des érudits bien-pensants sont coincés parce que leur intérêt est trop orienté vers leur propre personnalité.

L’île appartient à ceux qui s’occupent des personnes malheureuses et dans le besoin. Ils ne voient en ces personnes que la manifestation de l’Une conscience non différente d’eux et ils travaillent pour eux. Pourtant ils n’ont pas l’impression de travailler. Ils en sont capables car ils ont réalisé l’état de l’unité.

Lorsque quelqu’un se gratte la main gauche avec la main droite, est-ce qu’on peut dire que la main droite a rendu un grand service à la gauche ? C’est si naturel que l’on n’y pense même pas. C’est de cette manière que les habitants de l’île agissent.

A vrai dire c’est l’inverse: tous ceux qui travaillent ainsi appartiennent à l’île. Tant que les érudits ne reconnaissent pas l’Un aussi dans le païen, ils n’ont pas accès à l’île.

L’Ile blanche a la forme d'un lotus blanc, des bâtiments avec des pyramides comme pointes et des lotús qui se déploient comme fondations. Au centre de l’île il y a une enveloppe de fruit circulaire. Sur elle est posée un serpent à cinq têtes. Le serpent est enroulé sur lui-même et ses têtes se redressent Au milieu des courbes circulaires il y a le bleu électrique éternel sans fin.

L’entrée sur l’île est surveillée de chaque côté du seuil par deux habitants. Lorsqu’ils sont vus, ils ne permettent pas d’entrer.