Présentation du livre
“Bélier - Le signe et le symbole”
de K. Parvathi Kumar
L'équinoxe du Printemps est considérée comme le moment le plus sublime de l'année. Nous devons connaître les cycles du temps et comprendre ce qu'ils peuvent nous offrir pour obtenir une meilleure coopération de la Nature et transcender ainsi nos limitations.
Ce fascicule fut édité par Sadguru Tapovana, Bangalore, à l'occasion d'une congrégation d'étudiants du Yoga du Maître CVV pendant les célébrations de l'Equinoxe de Printemps, les 20 et 21 mars 2011 à Kumbakonam, pendant le centenaire du Yoga du Maitre CVV. Il fut conduit par Sri K. Parvathi Kumar.
C'est une compilation de ses enseignements relatifs à l'équinoxe de printemps et du signe cardinal du Bélier tels qu'exposés à Bangalore en 2004 et à Mysore en 2006. Le texte édité n'est pas destiné à la publication, il est à la disposition uniquement pour l'étude et pour la circulation privée.
Le livre n’est pas édité en français, seulement en anglais.
Echantillon de lecture:
CONSECRATIONLa consécration doit être faite selon un rythme sacré. La consécration est appelée Diksha en Sanskrit. Prendre une Diksha. Du solstice d'hiver à l'équinoxe de printemps, nous prenons une Diksha. Lorsqu'elle est accomplie pendant 90 jours, elle apporte une révélation. Chaque révélation est un voile retiré, un voile d'obscurité ôté. Une fois retiré, il y a une petite mesure de lumière supplémentaire et cela se répète à chaque fois qu'il est retiré. De fait, ce dévoilement survient lorsque l'on prend cette bénédiction.
La consécration est un processus par lequel nous prenons certaines vertus. Nous pouvons les voir dans les vies des saints, des sages, des saddhus et des rishis. Ceci est exposé dans leurs biographies. Prenez-en quelques-unes et dites "je vais les pratiquer". Prenez-en une à chaque fois. C'est la voie de l'auto-limitation. S'auto-limiter est important. C'est comme enchaîner le buffle par le nez pour la culture ou surcharger le cheval ou le ceindre, lui mettre des œillères pour lui conserver sa concentration. C'est ainsi que pour une bonne marche, nous avons besoin de l'autolimitation, de l'auto-régulation, de l'auto-analyse et de l'introspection.
Analysons-nous et faisons notre introspection pour découvrir ce que nous devrions faire exactement pour nous améliorer. Il y a de nombreuses façons de le faire. Une est de n'aller nulle part tant que nous n'avons pas une tâche à accomplir. Ce n'est pas parce que nous avons des jambes que l'on doit bouger. Nous ne bougeons qu'en cas de tâche et de besoin. Sinon, nous ne bougeons pas. De même pour les mains qui ne doivent servir que pour le bon travail, sinon nous ne travaillons pas. Cela peut être une consécration. Cela peut se décliner sur la nourriture, sur la vue et par-dessus tout pour la parole. Nous ne devrions pas répandre des choses désagréables.
L'homme est doté du langage et ce cadeau devrait être dédié à des buts divins. Alors l'homme peut atteindre ces états de conscience où il acquière le Vak Shuddi et le Vak Siddhi. Ce dernier est le siddhi où quand l'homme parle cela se manifeste. Ce qui signifie qu'il n'énonce que ce qui arrive. Sinon, il ne parle pas car Vak a la possibilité de créer. Quelle responsabilité nous avons alors avec notre parole! Avons-nous entraîné notre langue suffisamment longtemps en rapport avec notre don de parole? C'est une des consécrations majeures. Il est dit de nombreuses fois que ce que nous prenons par la langue n'est que de peu d'importance par rapport à ce que nous sortons de notre langue. Ainsi, cela peut être une consécration dans cette dimension ou dans n'importe quelle autre pratique. Elles sont toutes faites pour faire décoller l'esprit de la matière.